Vegetarien ou non vegetarien

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categorie: Franceza

nota: 9.83

nivel: Liceu

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��Pourquoi ce sujet ? Il me semblait int�r�ssant de savoir que pensent les v�g�tariens de nous, les omnivores et quels sont leurs arguments pour nous convaincre � un r�gime v�g�tarien.

�� Dautre part cest int�ressant de conna�tre par quels arguments les v�g�tariens ont convaincu tant de Fran�ais , peuple connu dans le monde comme gourmand.

�� Ce dossier contient des donn�es concernant lalimentation des Fran�ais, leur fa�on, de se nourrir et, bien s�r les avantages dune alimentation v�g�tarienne.Il y a plusieurs cat�gories de v�g�tariens et aussi des semi- v�g�tariens qui consomment une game limit� daliments et peu succ�dan�s de la viande.

�� Les v�g�tariens nous donneront leurs arguments, qui sont assez nombrex : dordre �thique, �cologique et humanitaire. Mais largument le plus convaincant cest celui de la sant�.

�� Le v�g�tarisme a diminu� les risques dhypertension de maladies cardio-vasculaires, de diab�te etc.

�� De plus en plus des Fran�ais se d�clarent maintenant v�g�tariens en reconnaissant les effets b�n�fiques du v�g�tarisme.

�� Les v�g�tariens sont plus actifs, conservent un poids sant�, sabstinent de tabac, des boissons alcoolis�es, des droques, autant deffets b�n�fiques sur la sant�.

�� En g�n�ral tout le monde est daccord que lalimentation est d�terminante dans certaines maladies. Les recherches ont montr� que lhomme peut rester en pleine forme un an ou plus avec une alimentation de pommes des terre et de graisse, et six mois ou plus avec une alimentation dorge et de graisse.

�� Beaucoup de Fran�ais sont convaincu que lalimentation v�g�tarienne garde leur sant�.

��II LES FRAN�AIS ET LA CUISINE

��II.1.Lalimentation des Fran�ais.

�� La cuisine est, pour la grande majorit� des Fran�ais, une forme de raffinement. La gastronomie fran�aise consid�r�e comme une science ou un art par ses adeptes, a conquis, gr�ce � des ma�tres comme Beauvillier Car�me, Escoffier, une renomm�e mondiale.

�� La part du budget consacr�e � la nourriture est en baisse r�guli�re depuis plus de 30 ans. Cela ne signifie pas que les d�penses dalimentation ont diminu� en valeur absolue.

�� 67% des Fran�ais d�jeunent chez eux en semaine en g�n�ral, 30% sur leur lieu de travail et 3% ne d�jeunent pas.

�� Le temps moyen consacr� aux repas est de 17% minutes pour le petit d�jeuner, 33% minutes pour le d�jeuner et 38 minutes pour le d�ner.

�� 50% estiment avoir une app�tit moyen, 19% un gros app�tit,10% un petit app�tit, 21% un app�tit variable.

�� 26% �vitent en g�n�ral les repas trop copieux, 22% font syst�matiquement attention � ce quils mangent, 22% se permettent quelques exc�s mais compensent par la suite, 22% font des repas importants sans se restreindre, 10% mangent peu habituellement.

�� Un pourcentage de 79% accordent � lalimentation une place importante, 21% non, 80% estiment que leur alimentation est harmonieuse, 20% non et 46% ont chang� leurs habitudes alimentaires au cours de cinq derni�res ann�es, 54% non.

�� Cest pourquoi le budget consacr� � la nourriture est en baisse chez les Fran�ais.

�� II. 2. La fa�on de se nourrir.

�� Les Fran�ais mangent moins � chaque repas, mais plus souvent dans la journ�e. Ils tendent � se limiter � un plat principal �ventuellement compl�t� dun fromage ou dun dessert.

�� 23% des Fran�ais d�jeunent le plus souvent hors de leur domicile. Le nombre moyen de repas pris � lext�rieur, � midi et le soir est pass� de 2 � presque 3 par personne et par semaine.

�� Le repas de midi ob�it aux m�mes contraintes de temps , mais il est plus consistant.

�� 61% des Fran�ais disent pr�f�rer, lorsquils ont le temps, un repas complet : plat, fromage, dessert (10 % seulement pr�f�rent une assiette de fromage ou de salade, 9 % un plat unique de type choucroute ou couscous, 8% un plateau t�l�vision, 3% un plate cuisin� surgel�.)

�� Les ouvriers et les paysans consomment davantage certains aliments dimage populaire (pain, pomme de terre, p�tes, vin ordinaire, etc) tandis que les produits "de luxe" (crustac�s, p�tisserie, confiserie, vins, plats pr�par�s, produits surgel�s) restent principalement consomm�s par les cat�gories les plus ais�es.

�� Le ketchup, les c�r�ales du petit d�jeuner, leau min�rale, le vin ou la bi�re sont des produits dont la consommation d�borde largement les fronti�res dorigine.

�� En vingt ans, les Fran�ais ont progressivement d�laiss� les produits �n�rg�tiqus de base (pain, pomme de perre, sucre, graisse) au profit de produits plus �labor�s, mieux �quilibr�s sur le plan di�t�tique et n�cessitant moins de pr�paration.

�� II.3. La consommation.

�� Une chose int�r�ssante cest que les Fran�ais pr�f�rent la cuisines fran�aise aux cusine �trang�res.

�� La consommation de produits laitiers a fortement augment� ( en particulier les yaourts) les fromages, des laits liquides et de nouveaux produits comme les yaourts vitamin�s "bio". La consommation de poisson frais sest substitu�e progressivement � celle des conserves.

�� La consommation de vin a diminu� de moiti� en trente ans : 65 litres par personne et par an en 1993 contre 172 litres en 1963.

�� II.4. Les Fran�ais pr�f�rent les l�gumes frais.

�� Dapr�s les statistiques contenues dans lannexe Nr 1. on peut observer l�volution des quantit�s consomm�es par personne et par an (en Kg), ont peut observer la pr�f�rence des Fran�ais pour les l�gumes. Les Fran�ais pr�f�rent les l�gumes frais et puis les pommes de terre, le pain et les l�gumes surgel�s. On peut observer aussi la diff�rence des quantit�s entre lann�e 1970 et 1991.

�� Cest - � - dire les Fran�ais ont une alimentation surtout v�g�tarienne.

�� II.5. Avantages du r�gime v�g�tarien.

�� De plus en plus de Fran�ais se d�clarent maintenant v�g�tariens. Parmi les v�g�tariens d�clar�s certains sen tiennent uniquement aux aliments dorigine v�g�tale alors que plusieurs nh�sitent pas � manger de la viande occasionnellement.

�� Des nombreuses recherches scientifiques semblent d�montrer que le v�g�tarisme est b�n�fique pour la sant�.

�� Les pr�uves �tablissent la diminution du taux de mortalit� et de maladies chroniques, la constipation, lob�sit� et le cancer. Le v�g�tarisme a diminu� les risques dhyp�rtension, de maladies cardio-vasculaires, de diab�te. Les statisques scientifiques mettent en �vidence les liens entre les v�g�tarisme et le r�duction des risques de cancer du sein et de c�lon, dost�parose et de lithiases r�nales.

�� Les v�g�tariens sont plus actifs, conservent un poids sant�, sabstiennent du tabac, des droques iil�gales et boissons alcoolis�es. Ce sont des facteurs associ�s ayant des effets b�n�fiques sur la sant�.

�� La plupart des effets b�n�fiques du v�g�tarisme nont donc pu �tre reli�s � un seul facteur,di�t�tique ou autre.

��III. LE V�G�TARISME - UNE OPTION

�� III.1 Cat�gories de v�g�tariens.

�� Il y a trois cat�gories de v�g�tariens

��a) Les lacto-ovo v�g�tariens (LOV)

��b) Les semi- v�g�tariens (SV)

��c) Les v�g�tariens (V)

��a)Les lacto-ovo v�g�tariens consomment des aliments v�g�taux et des oeufs et du lait aussi;

��b)Les semi- v�g�tariens consomment une gamme limit�e daliments, peu de succ�dan�s de la viande et beaucoup de boissons gazeuses et dautres aliments;

��c)Enfin les v�g�tariens qui ont une alimentation exclusivement v�g�tarienne.

�� On a constat� un apport insuffisant en �n�rgie, prot�ines, calcium, fer, zinc, etc.

�� Selon les �tudes faites par Linstitution National de Nutrition 15% des lacto-ovo v�g�tariens et 27% des semi- v�g�tariens accusaient des apports prot�iques inf�rieurs aux deux - tiers de lapport nutritionnel recommand�, contre 10% chez les omnivorses.

�� L�limination des produits carn�s doit saccompagner dun r�gime bien planifi� et diversifi� mettant laccent sur les produits laitiers faibles en mati�re grasse, les produits c�r�aliers, les c�r�ales enrichies, les l�gumineuses ainsi que les fruits et les l�gumes, en vue dassurer un apport �n�rgique et nutritionnel ad�quat et de faciliter lassimilation de certains nutriments.

�� Il est vital dassimiler les besoins �nerg�tiques.En de�a de 1800 Kcal / jour, le r�gime peut difficilement fournir les nutriments essentiels comme le zinc, le fer, le calcium.Un r�gime renfermant un niveau suffisamment d�nergie procure g�n�ralement aux v�g�tariens les prot�ines requises.

�� III. 2. Comment passer � une alimentation sain�

�� Pour la plupart des gens, il faut y aller progr�ssivement. Par contre, �a peut aussi se faire rapidement. En trois mois, on peut passer dune alimentation carn�e � une alimentation v�g�tarienne. Ensuite, il faut trouver les moyens pour les graisses et les produits nocifs de lalimentation. Le mieux est dessayer de changer une habitude � la fois. Par exemple remplacer les c�r�ales fran�aises sucr�es et beurr�es par un d�jeuner sain.

�� Voil� les d�clarations dune v�g�tarienne qui nous offre quelques menus :

�� "Un d�jeuner simple et nutritif : des flocons davoine avec de la canelle. Je prends des flocons intacts que je laisse tremper durant la nuit. Le lendemain matin, il ne n�cessitent quune cuisson de 5 minutes maximum. Ce d�jeuner ne contient aucun gras et que du sucre naturel, si vous y mettez des fruits. Depuis quelques temps, je prends aussi du yogourt. Selon mes informations, une portion (3/4 de tasse) de yogourt par jour contient assez de calcium pour combler mes besoins quotidiens.

�� Il faut faire attention de ne pas prendre trop de fruits. Ils contiennent du sucre et m�me sil est naturel, trop de sucre peut �tre nocif.Jai remplac� une partie de ma consommation en jus de l�gumes est maintenant plus �lev�e que ma consommation de fruits".

�� III.3. Les arguments des v�g�tariens

�� Il y a plusieurs bonnes raisons pour �viter de manger des produits d�riv�s des animaux.Premi�rement cest une raison de sant�.

�� III.3.a.La sant�

�� De nombreuses �tudes d�montrent que le r�gime essentiellement carn� favorise lob�sit�, les maladies cardiovasculaires, certains cancers, dautres maladies.

�� De plus, les produits animaux sont impliqu�s dans la quasi - totalit� des cas dintoxication alimentaire.Les m�dicaments donn�s aux animaux, ainsi que les maladies, peuvent se retrouver dans les produits animaux.

�� Pour les maladies on peut esp�rer que la barri�re des esp�ces nous prot�ge mais il arrive que cette barri�re soit franchie.

�� Un autre point important est que les humains ont un syst�me digestif dherbivore.Les intestins des carnivores sont beaucoup plus courts que ceux des herbivores.Ceci afin de rejeter rapidement les d�chets issus de leur alimentation carn�e.L�tre humain a des intestins tr�s longs, il est donc b�ti comme herbivore.Cela nemp�che pas quil puisse manger � loccasion de la viande.

�� Il faut voir cela comme une adaptation de nos anc�tres � des conditions denvironement difficiles plut�t que comme la preuve que les humains sont carnivores.Pour arriver � survivre � une p�nurie de nourriture v�g�tale, nos anc�tres ont pu temporairement passer � une alimentation carn�e.

�� III.3.b.Largument �thique.

�� Pourquoi faire souffrir inutilement des animaux? Il est possible davoir une alimentation compl�te sans ing�rer des produits animaliers.Les plantes ne sont pas dot�s de quelque chose ressemblant � un syst�me nerveux, elles ne souffrent pas.

�� III.3.c.Largument �cologique.

�� La production du b�tail demande beaucoup plus d�nergie que la production daliments v�g�taux.Elle est aussi plus polluante.

�� III.3.d.Les arguments humanitaires.

�� Dans le tiers-monde le gens cr�vent de faim alors que des champs entiers sont d�tourn�s de la production daliments destin�s � la consommation locale pour �tre utilis�s pour produire de la nourriture aux bestiaux.Ces animaux sont consomm�s par les habitants des pays riches alors que la population des pays du tiers - monde souffre de famine.

�� Si on arr�tait de d�tourner la production agricole de cette fa�on, on r�duirait consid�rablement la famine dans le monde.

�� III.4. Le v�g�tarisme et les maladies.

�� III.4.a. Le cancer.

�� Les taux de mortalit� reli�s � toutes les formes de cancer semble plus faible chez les v�g�tariens que chez les non - v�g�tariens.

�� De nombreuses recherches d�montrent quune consommation abondante de fruits, de l�gumes et de fibres accompagn�e dune r�duction de lapport �nerg�tique et des mati�res grasses diminue les risques de nombreux cancers. Le soja pourrait �galement y jouer un r�le.

�� III.4.b.Les maladies cardio-vasculaires.

�� Le r�gime v�g�tarien semble favoriser la sant� cardiaque et une pression art�rielle inf�rieure.On observe des taux de cholest�rol total et de lipoproteines de faible densit� plus faibles chez les v�g�tariens, ainsi qu une agr�gation plaquettaitre et une coagulation sanguine diminu�e.Cela peut r�sulter dune alimentation plus faible en mati�res grasses et en gros satur�s et plus riche en fibres solubles.Une consommation abondante de phytost�rols, de soja ou de vitamines antioxydantes comme la vitamin C ou E puit aussi jouer un r�le.

�� Une �tude r�cente na d�montr� aucune diff�rence significative dans les taux de cholest�rol total et de triglye�rides entre deux groups de v�g�tariens et non - v�g�tariens.

�� Les derni�res �tudes mettent en �vidence que lusage du tabac, la consommation, dalcool, de cof�ine, le niveau de stress sont des facteurs qui peuvent avoir affect� davantage les lipides sanguins que les facteurs di�t�tiques.

�� III.4.c.Le diab�te et lob�sit�.

�� On observe moins dob�sit� et une am�lioration de la tol�rance au glucose chez les v�g�tariens.Le v�g�tarisme peut aider � stabiliser le diab�te non insulino - d�pendant en am�liorant la sensibilit� � linsuline et en aidant au contr�le du poids et de la glyc�mie.

�� III. 5. Les risques du v�g�tarisme

��a. Les risques pour les adolescentes

�� Plus de 80% de adolescentes de toutes cat�gories accusent des apports �nerg�tiques inf�rieurs � la moyenn, ce qui rend plus difficile un apport nutritionnel ad�quant, surtout ches les v�g�tariens.

�� Pr�s de 20% des adolescentes accusent des carences de calcium. Un procentage important (26% des LOV, 47% de SV, et 24% de OM) accuse des apports inad�quat en fer et une forte proportion (surtout chez les LOV et SV) pr�sente �galement un risque dapport inad�quat en zinc.

�� L�limination de produits carn�s doit saccompagner dun r�gime bien planifi� et divesifi�

��b. La carence de vitamine B12 chez le nouveau n� de m�re v�g�tarienne.

�� La vitamine B12 existe sous plusieurs formes mol�culaires. Pour former la vitamine B12 lorganisme a besoin de cobalamine qui est absente du r�gime v�g�tal. Les coquillages en contiennent des quantit�s notables et le lait de vache.

�� Chez les femmes enceintes le taux de vitamine B12 diminue au cours de la grossesse. Dans le lait de femme, la B12 est essentielle pour le petit enfant.

�� Chez les enfants des m�res v�g�tariennes la carence en vitamine B12 ne se manifeste pas cliniquement avant les trois � quatres premi�res mois de vie.

�� la naissance la vitamine B12 est dans les limites normales mais leurs stocks sont insuffisants.

�� Les carences profondes en vitamine B12 conduisent lenfant vers lan�mie, larr�t du d�v�loppement psychomoteur, une l�targie et irritabilit�, le d�veloppement staturo - pond�ral se ralentit et sarr�te.

�� Ces manifestations chez les enfants sont beaucoup plus fr�quentes chez les enfants des m�res v�g�tariennes

��IV. CONCLUSIONS

�� En �tudiant attentivement la liste des aliments consomm�s par les Fran�ais, leurs pr�f�rences pour les l�gumes sp�cialement, on peut dire que, de nos jours, les Fran�ais sont en g�n�ral des s�mi - v�g�tariens (SV).

�� Aujourdhui les Fran�ais sont unanimement daccord quun r�gime v�g�tarien est un r�gime plus sain que le r�gime ordinaire.

�� En vingt ans, les Fran�ais ont progressivement d�laiss� les produits �n�rg�tiqus de base (pain, pomme de perre, sucre, graisse) au profit de produits plus �labor�s, mieux �quilibr�s sur le plan di�t�tique et n�cessitant moins de pr�paration.

�� Les r�sultats intensifs dans ce domaine nous ont convaincu que la suralimentation, cons�quence de plats de viande savoureux, est la plus commune des causes de maladies.

�� Le cancer, les maladies cardio - vasculaires et dautres maladies peuvent �tre pr�venus et m�me trait�s par un r�gime v�g�tarien. Il r�sulte, quun r�gime carn� semble �tre �ventuellement nocif.

��Il y a donc des bonnes raisons de croire quun r�gime compos� principalement de viande et de pain blanc est loin d�tre un r�gime sain.

�� Dautre part, les recherches de la m�decine moderne fran�aise ont d�couvert les influences du v�g�tarisme sur la sant� des v�g�tariens.Cest surprenant de d�couvrir que les influences ne sont pas seulement positives mais quil y a aussi les cons�quences n�gatives dont les v�g�tariens doivent tenir compte.

�� On constate aussi que les Fran�ais non- v�g�tariens ont une alimentation assez �quilibr�.

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